Saison 2009-2010

Basket-ball : Le MSB a rendez-vous en finale à Bercy le 13 juin !

Spencer tel un matador vient d'estoquer Mamoutou Diarra. Roanne est à terre.
Le MSB en finale à Bercy. : Dominique Breugnot
Playoffs (1/2 finale). Le Mans - Roanne (80-65). Le MSB a souffert mais n'a pas flanché. Emmené à nouveau par Wright, le voilà en finale face à Cholet.
Retenez votre souffle, le MSB est sur scène dans ses habits de lumière. Gonflé, fatigué, parfois dominé, toujours réactif, tendu vers un objectif, une finale à Bercy, ça se gagne, Monsieur. Et chez ces gens-là comme disait le chanteur, on souffre avant la délivrance. Deux équipes opiniâtres. L'une préférant la cavalcade ! L'autre plus portée sur le jeu posé ! Un débat intense, un soliste nommé Zack Wright (23 points, 31 d'évaluation), « je sais d'où je viens. Pour moi jouer une finale à Paris, c'est exceptionnel », se réjouissait « zackounet. » Un premier violon sénégalais en la personne de Maleye N'Doye 19 points à 67 %. L'orchestre sarthois a éteint la Chorale à l'usure. Mais la partition fut truffée d'embûches avec de multiples changements de tempi.

Un final époustouflant

Exemple : à peine, le troisième quart-temps avait débuté que Joao Batista prenait une troisième faute et regagnait le banc. Grosse angoisse. Diarra en profitait au passage pour égaliser (39-39). 21 minutes de jeu et égalité parfaite. Bercy ne s'offre pas facilement ! Nsonwu enfonçait le clou (39-44 à la 24e) avec un 0-14 en 5 minutes à cheval sur les 2e et 3e quart-temps. Les Roannais ne lâchaient rien. Les Manceaux dont le jeu ne respirait pas la fluidité (14 balles perdues contre 7), peinaient à garder le contact 43-48 à la 26e. Alerte !

À l'évidence, nous étions à un tournant de la rencontre. La troisième faute de Salyers n'arrangeait pas les affaires sarthoises. Sur un fil, les hommes de Jackson, funambules de la balle orange, se cherchaient. Pour une fois, le public au diapason, chauffait la cocotte-minute de la route de Tours. La « machina » mancelle retrouvait des couleurs, sans pour autant décrocher ses opposants (56-56 à la 33e).

Comme souvent avec cette équipe à laquelle Jackson a inculqué sa hargne, sa rage de vaincre, du fighting spirit. Là voila repartie de plus belle. D'un seul coup d'un seul. Une rafale après une dernière égalisation (56-56 à la 33e). 24-6 en 7 minutes. Rédhibitoire ! Bercy, c ?est dans la poche. Antarès exultait.

« Avec le coeur »

Auparavant comme au match retour, les deux équipes avaient fait de l'accordéon. Pas du musette. Celui des bayous Le MSB faisait la course en tête (22-15 à la 10e) le plus souvent avec Wright, bien sûr, en chef de file mais aussi Maleye N'Doye, le facteur X.

JD Jackson, prudent avait sollicité ses rotations rapidement. Il est vrai que les fautes s'abattaient plus généralement sur les Manceaux, conséquence évidente d'une pression défensive de tous les instants. De l'autre côté du terrain, dans leur hâte de conclure, les locaux laissaient prématurément de la gomme sur le parquet (5 balles perdues, 5 rebonds contre 9).

On frisait la surchauffe d'autant que bientôt Batista et Spencer écopaient de deux fautes (12e). On n'allait plus revoir le deuxième arrière du MSB du second quart-temps. Malgré tout, les Sarthois forçaient le verrou choralien (39-30 à la 18e). Un break vite effacé (39-37 à la pause). On pose tout et on recommence ! Pour mieux savourer 20 minutes plus tard un épilogue victorieux. Quatre ans après son dernier titre, le MSB a de nouveau rendez-vous avec Bercy. Jubilatoire ! « J'aime gagner comme cela avec le coeur. C'est le plus émouvant pour moi », concluait Jackson, un brin lessivé mais heureux.



Alain MOIRE
Ouest-France

Basket-ball : Le Mans - Cholet, une finale aux accents ligériens

Gelabale, qui a battu deux fois cette saison Le Mans avec Cholet, retrouvera le MSB pour une finale inédite à Bercy le 13 juin. :

« On est en finale, on est en finale ! » Pour une fois, le public d'Antarès s'est lâché. « C'est vrai qu'aujourd'hui il était vraiment derrière nous », attestait Thierry Rupert. Que la fête commence !

À 150 kilomètres de là, les Choletais menés un moment de 17 points lors du match 2 à Gravelines, ont eux aussi fait le métier jusqu'au bout (84-71). Pour la deuxième fois de leur histoire, les Maugeois disputeront une finale de championnat après celle de 1988. Perdue face au mythique CSP Limoges. Le MSB, c'est en quelque sorte, un vieux routier. 4 titres, 8 participations à des finales nationales depuis 2004. Le dernier sacre en championnat date de 2006 avec JD Jackson capitaine valeureux sur le terrain.

Une première à ce niveau

Le rendez-vous parisien aura un parfum singulier mais logique. Logique : le premier de la phase régulière face au second. La hiérarchie a parlé en playoffs. Singulier : ce sera la première fois que Manceaux et Choletais s'affronteront pour le titre suprême avec, à la clé, pour le vaincu une place au tour préliminaire de l'Euroligue et un billet sec pour le vainqueur. L'Europe au plus haut niveau, cela se passera dans les Pays de la Loire la saison prochaine. Seule, l'Asvel « invitée » par Jordi Bertomeu, fera exception. Un véritable triomphe pour le basket ligérien. Une ligue estampillée balle orange.

« C'est une finale méritée pour les deux équipes, note Jackson, Cholet a aussi beaucoup de coeur. » Pour sa part, Künter avait annoncé la couleur dès mercredi dernier avant le match retour face à Gravelines en disant, « si nous gagnons ce soir, nous serons champions de France. » T'en pense quoi JD ?


A.M.
Ouest-France

Basket-ball : 2 sacres, 3 finales en 2 saisons, les Manceaux assurent !

Pro A. En s'imposant 80-65 face à Roanne, les Manceaux ont gagné le droit de disputer une finale de championnat inédite face aux voisins choletais.

Deux ans après, Le Mans prend sa revanche (80-65). La Chorale n'a pas réussi comme il y a deux ans l'exploit de s'imposer au Mans en match d'appui des demi-finales. Quatre ans après son leur dernier sacre de champion de France, les Sarthois vont retourner à Bercy.


Vendredi, les Manceaux ont fait la différence dans le dernier quart-temps en marquant deux fois plus de points que les Roannais (29 points contre 14). Zack Wright étincelant ces derniers temps a une nouvelle fois joué un rôle primordial (23 points, 9 rebonds, 7 passes et 4 interceptions) appuyé par Maleye N'Doye (19 points et 6 rebonds). Les deux hommes affichent une évaluation cumulée de 54/90.

Pape Philippe Amagou sur ses anciennes terres a également brillé (13 points, 6 rebonds et 5 passes) en compagnie de Mamoutou Diarra (12 points, 5 rebonds) et Uche Nsonwu (10 points, 9 rebonds).



Wright l'arme fatale.

Jean-Denys Choulet, le coach roannais, un poil énervé après la rencontre, analysait ainsi la qualification du Mans : « Sur le match 1 et le match 3, c'est Zack Wright qui fait la différence. Point final. » Laconique mais tellement vrai car le meneur sarthois présente des stats impressionnantes : 21,6 points à 63 %, 7 rebonds et 7 passes sur la série des demi-finales. « Je suis heureux d'avoir élevé mon niveau de jeu quand Antoine Diot s'est blessé. Le boulot n'est pas fini. Il reste un match incroyable à jouer contre Cholet pour le titre. » À l'Ouest toute !


Marc Salyers sifflé. Pas vraiment dans son assiette, Marc Salyers a été sifflé un moment pas le public. Plutôt rare à Antarès. Il reste 40 minutes à « Big Marc » pour sauver sa saison.



JD Jackson, Monsieur finale. À 41 ans, avec à peine deux saisons de coaching au plus haut niveau, JD Jackson brûle les étapes. Une semaine des As, Une Coupe de France durant sa saison de rookie. Une finale de championnat maintenant, c'est ce qui s'appelle rentrer dans le métier plein pot. Le Franco-Canadien, capitaine sur le terrain lors du dernier sacre, est en passe de battre des records.



Gérer neuf jours sans jouer. Les Manceaux qui rencontreront les Choletais dans un duel inédit à ce niveau vont pouvoir récupérer dans un premier avant d'aborder la phase préparatoire. Au Mans, on n'a pas abordé ce problème. En revanche du côté de Cholet, Erman Künter s'inquiète un peu. « Le problème, ce sont les jours sans compétition. Comment garder un groupe en forme pendant ce laps de temps ? Je ne sais pas s'il existe une méthode. »




Alain MOIRE.
Ouest-France

Basket-ball : Choletais et Manceaux sur le pied de guerre

Finale, dimanche, à Bercy. Choletais et Manceaux ont affiché, hier au siège la Ligue, leur contentement de se retrouver en finale à Bercy.
Dans la salle de réunion feutrée de la Ligue nationale de basket les principaux protagonistes des finales Pro A et Pro B du championnat se sont retrouvés hier matin.

Clin d'oeil de l'histoire, les Limougeauds et les Béarnais qui ont longtemps mené le bal en Pro A jouaient les seconds aux côtés des Choletais et des Manceaux.

Désormais, ce sont ces derniers qui tiennent le haut de l'affiche. Une affiche « qu'on ne pouvait rêver meilleure avec les deux équipes de tête de la phase régulière », d'après Jacques Lemonnier, président du STB Le Havre et également vice-président de la Ligue, représentant René Le Goff, empêché. Une opinion partagée par Pierre Dao, ancien sélectionneur, délégué par la FFBB.

« Le Mans a déjà gagné et peut passer son tour »

« Qui aurait dit en début de saison que nous en serions là aujourd'hui ?, s'interrogeait Patrick Chiron, surtout après les départs de Nando de Colo et Rodrigue Beaubois. »

Le président de CB qui poursuivait sur une note humoristique, « nous avons été battus en finale en 88. Le MSB a déjà été champion, il pourrait laisser passer son tour. « Notre qualification, nous l'avons arraché avec les tripes. Maintenant, c'est du 50-50 », pronostiquait Jim Bilba, le coach-adjoint qui remplaçait Erman Kunter pris par des obligations familiales.

« Lors de ma première saison, nous avons gagné deux trophées. D'ores et déjà, la deuxième saison est réussie. Ce serait formidable si on gagnait le titre» , ajoutait Christophe Le Bouille, président du MSB.

Pour sa part, JD Jackson qui n'a jamais perdu de finale à Bercy rappelait que « la blessure d'Antoine Diot au début des playoffs avait déstabilisé le groupe puis chacun a su s'adapter et hausser son niveau en l'absence du meneur titulaire. Les liens se sont renforcés. Les joueurs sont focalisés sur la finale. »

Bref, tout le monde est content en attendant d'en découdre sur les parquets de Bercy, dimanche.

Alain MOIRE.


Ouest-France

Qui qui vient dimanche à Bercy ? Et comment vous y allez ?

Pour certains d'entre nous, c'est objectif Car jusqu'a demain...

Après si il y a plus de places, on avisera

ouai tous dans le car de david lol

pareil tous dans le car a David ^^
demain j'y vais tres tot genre ver 7h comme ca je suis assurer dans avoir ^^ meme si sa parait un peu tot on sait jamais o pire j'attend dans ma voiture
si y'en a qui veulent venir avec moi !!

A mon avis ça sera plus facile d'avoir des places "grand public" demain que les dernières fois, là les abonnés n'ont droit qu'à une seule place par carte contre deux d'habitude... Mais bon mieux vaut être prudent on sait jamais.

Par contre quand je vois que Cholet a déjà vendu 3200 places avant même qu'on en ait vendu une seule sur les 2400 allouées ça calme... Eux la résa se font sur le net, beaucoup plus simple au moins...

Ca me semblait plus simple aussi...

Ca va être un beau bordel demain aux guichets...

Koffi serait proche d'un retour au MSB!!!!

Bok's a écrit:

Koffi serait proche d'un retour au MSB!!!!

Pas de Koffi pour moi (ou alors du nescafé )

BALUT a écrit:

Bok's a écrit:

Koffi serait proche d'un retour au MSB!!!!

Pas de Koffi pour moi (ou alors du nescafé )

J'adore, j'adhère

Sur 2500 places, 2000 sont déjà parties. Du coup, nous n'avons plus le droit qu'à 6 places par personne au lieu de 8. Bref ca sent le traquenard tout cela....

Syl20 a écrit:

Sur 2500 places, 2000 sont déjà parties. Du coup, nous n'avons plus le droit qu'à 6 places par personne au lieu de 8. Bref ca sent le traquenard tout cela....

Bonjour le prix des places au black (genre derby de l'Ouest en championnat à 160 euros, non ?)

Basket-ball : Cholet - Le Mans, itinéraires des deux finalistes

Bill Sweek (à gauche) et Christian Baltzer, respectivement entraîneur et président du SCM Le Mans lors du premier titre des Sarthois en 1978.

Avant Cholet, Le Mans, dimanche. Porté sur les fonds baptismaux par Michel Léger en 1975, Cholet est en passe de rejoindre son aîné manceau.

Eighties : l'ogre et le Petit Poucet. Dans les années 70, alors que Le SCM Le Mans joue déjà les premiers rôles en N1A (la Pro A de l'époque), Cholet est un petit Poucet. Les Manceaux décrochent deux titres en 1978 et 1979 alors que l'équipe des Mauges joue les premiers rôles en Excellence départementale puis en Honneur régional. « À cette époque, note Michel Audureau, auteur du panier qui scellait le 1er titre sarthois, nos adversaires avaient pour noms ASPO Tours, Caen ou encore Nantes. Cholet n'existait pas à ce niveau. » En 1982, les Manceaux ont triplé la mise.

Et puis le vent a tourné, Cholet est monté alors que Le Mans descendait. La rivalité entre les deux clubs n'était pas encore présente au moment de l'accession choletaise, en 1987-1988. « Le seul vrai derby, c'était Nantes. Nous sommes à 30 minutes en voiture, raconte Michel Léger, le président fondateur de Cholet. Ces duels étaient à couteaux tirés. Malheureusement Nantes est descendu. Poitiers aurait pu devenir le derby suivant mais on a ensuite retenu Le Mans, du fait de notre appartenance commune aux Pays de la Loire. »

L'ascension de CB. De 1976 et 1983, CB va passer de la Promotion d'Excellence Départementale à la N2. Au total en 12 ans, il va ainsi accéder 8 fois à l'échelon supérieur, pour finalement évoluer en N1A lors de la saison 87-88. Le club se qualifie pour une Coupe européenne dès cette première expérience parmi l'élite grâce à une place de finaliste en playoffs.

« C'était un grand moment de joie, un moment inespéré, se souvient Michel Léger, président à l'époque. Nous venions de monter et on a découvert en même temps la Nationale 1, et ce qu'était une finale. Ça faisait beaucoup de choses à digérer d'un coup. »

La digestion s'est plutôt bien déroulée puisque l'année suivante Cholet allait jusqu'en demi-finale, éliminé par Orthez. « Finalement, ça s'était très bien passé même si ce n'était pas le même contexte. Le club a un vécu et des bases très solides et ne connaîtra pas de problème pour la saison suivante. »

Un président ambitieux. Le président Léger qui avait décidé de quitter en juin 1975, la Jeune France de Cholet pour fonder un Cholet basket ambitieux appelé à jouer en Nationale, avait gagné son pari. Très ému, Patrick Chiron évoque son prédécesseur qui est à ses côtés lors des matches de CB à la Meilleraie. « Michel c'est un ami. Cholet lui tout en matière basket. Il a créé le club, il l'a fait grandir. Il a fait édifier la salle de la Meilleraie en trois mois. Je voudrais qu'on gagne cette finale, ce serait une récompense pour lui. »

Le Mans en playoffs sans discontinuer depuis 14 ans. Cholet a toujours été classé dans les 10 premiers de la saison régulière à une exception près (1996) et n'a raté que trois fois les playoffs en 23 saisons parmi l'élite. De son côté, le MSB n'a pas manqué une édition des playoffs depuis 14 saisons avec un quatrième titre en 2006.

Au classement des résultats sur les 10 dernières années établi par l'hebdomadaire BasketNews, le MSB se retrouve à la première place. Avec cette finale du Championnat de France 2010, le MSB disputera sa huitième finale hexagonale en sept saisons ! Les deux équipes se sont rencontrées 45 fois depuis la création de la LNB en 1987-1988, le Mans totalise 24 victoires, Cholet 21.


Alain MOIRE et Christophe RICHARD.
Ouest-France

Pour ceux qui ont des places, vous êtes à quelle porte ?

U pour moi

C'est David qui a ma place, il pourra le dire pour moi

Amara a écrit:

Pour ceux qui ont des places, vous êtes à quelle porte ?

U pour moi

La même que toi ^^

Bok's a écrit:

C'est David qui a ma place, il pourra le dire pour moi

En tout cas, je sais dans quel car je serais: celui de David

De toute façon on va essayer de se faire un car SLB je suppose... celui de David donc
qui sera peut-être celui du forum MSB aussi

Encore un bon dimanche à prévoir fait de rigolade, rigolade et rigolade

Bon bah voilà tout est vendu...

Je veux pas dire mais la gestion du club est bizarre quand même. Cholet a récupéré 3200 places, dans leur pack ils ont en plus une écharpe, ils voient la finale Pro B (par contre départ 7 heures ouch...) et ils essayent de voir pour une retransmission de la finale sur écran géant à la Meilleraie. On est bien loin de ça au MSB... on doit être sevrés de finales faut croire...

Ouais pas terrible.... mais je nous trouve de toute façon assez juste à chaque finale, quand les autres ont écharpes, klaxons etc... nous on a juste le t-shirt.... plus le ouest-france... mais ça fait pas bcp de bruit... on avait eu des tap-tap en 2006 je crois, mais c'est tout....

Même au SLB on fait mieux avec une distribution de casquettes lors de finale !